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Whangarei, un tremplin nommé Cutforth

Photo du rédacteur: Montfort de FOUCAULDMontfort de FOUCAULD

Mon dépaysement aura peu duré, me voici partie intégrante d'une famille qui parle français : Soizic et Adam Cutforth, et leurs enfants, m'offre l'hospitalité dans cette première ville. C'est un bassin intérieur avec un petit port, et un musée d'art contemporain qui s'impose à la focale de mon appareil en ces premiers jours. Les ballades y sont abondantes, entre autres celles du centre-ville ou bien à travers la mangrove. Ou bien encore au pied d'arbres natifs, appelés Kauris [kaori], qui ornent avec de géantes fougères le chemin menant à la grande cascade. J'en profite pour sortir à vélo, tantôt pour explorer les forêts subtropicales, tantôt pour découvrir un marché d'art maori. Je suis rapidement intégré à la vie de la famille, ce qui entretient doucement ce que j'ai pu quitter en France.

 

Mes soirées sont partagées entre la démonstration d'un aka appris à l'école par des jeunes filles, et le récit passionné par le maire émérite des histoires de la région. Ces quelques jours offerts pour atterir sont précieux. Ils offrent l'occasion de nouer avec ce nouveau pays sans être encore dans la précipitation du travail, de la langue, ou de complications matérielles en tout genre. La tentation aurait pu être de rester, mais je sais qu'il faut que je parte. On me propose du travail à côté de Kerikeri, plus petite ville au Nord de Whangarei, et je me dis que c'est le moyen de me lancer vraiment. Je suis arrivé en Nouvelle-Zélande un jeudi matin, et je quitte ma nouvelle famille le lundi suivant. Premiers au-revoirs, ils marquent la fin de mes premiers pas.

 

Et pour moi, c'était déjà très important.



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