A propos de moi
Je m’appelle Montfort de Foucauld, né en Vendée il y a une vingtaine d’années. Je suis l’aîné d’une fratrie de 8 enfants, et ma famille habite le Puy en Velay. J’aime le sport, en particulier l’escalade et la course à pied. J’aime l’exploration, à Paris je suis rarement au niveau 0, c’est-à-dire que vous pouvez me trouver soit sur les hauteurs des toits haussmanniens, soit dans les profondeurs des carrières de pierre. J’aime l’aventure, aller dans l’inconnu, tester plein de nouvelles activités et rencontrer des gens. En fait je suis un peu sanguin, amoureux des plans de dernière minute et de tout ce qui ne se passe pas comme prévu.
Malgré cela, je ne sais pas renier ma tendance, première et naturelle, de flegmatique. J’aime être posé, lire 4 fois la même bande dessinée dans la soirée, j’aime les gros fauteuils et les feux de cheminée, les grandes discussions du soir et contempler les étoiles. Je suis en quelque sorte un ex-réservé, j’ai vaincu ma timidité en sortant de ma zone de confort, mais croyez-bien que j’aime y revenir. J’aime l’intimité du cercle familial, les journées de pluie où l’on ne sort pas, et les jeux de société qui finissent tard. Je suis appliqué, j’aime passer du temps sur ce qui me passionne, faire les choses du mieux que je peux. J’aime la routine, celle qui pose un cadre à la vie, mais je ne suis pas pour autant toujours organisé.
Avec le temps, je suis devenu de plus en plus débrouillard. Non pas que j’étais complètement dépendant avant, mais je n’osais pas aller vers l’autre. Et ensuite, j’ai animé des café-philo dans des EHPADs, j’ai livré des bûches aux quatre coins de Paris, et été responsable d'un bar associatif où l’on servait notre propre bière. J’aime être engagé dans des projets qui me tiennent à cœur. J’ai participé au BDE de l’IPC, j’ai été président de promotion, j’ai chanté avec les Pèlerins de l’Espérance à Ste Cécile, je suis parti plus d’un mois avec des amis à St Omer en confinement missionnaire.
Au milieu de tout cela, mon plus grand engagement est celui de la foi. C’est l’outil qui me sera le plus utile cette année, étant donné que mon projet est placé directement sous le signe de la divine Providence. L’idée même de cette mission est d’ailleurs le signe de cet abandon, et quand les épreuves se présenteront, je serai au moins convaincu d’une chose, c’est qu’Il est là. Et c’est cette conviction qui fit dire à la petite Thérèse de Lisieux sur son lit de mort : « Tout est grâce ».
